Au lieu de s’implanter contre la maison de maître, le nouvel EPS cherche à s’en éloigner le plus possible pour ne pas rompre l’équilibre qu’elle entretient avec le parc de Floreyres. Ce faisant, il crée une esplanade qui offre un grand dégagement sur le Jura et la ville d’Yverdon et prolonge la surface du parc. Un dialogue étroit s’instaure avec la maison qui, libérée de ses constructions avoisinantes, retrouve son caractère d’objet posé dans un écrin de verdure.
Comme c’est le cas actuellement, on entre dans le site par un sentier piétonnier longeant le parc jusqu’au nouveau bâtiment, qui se déroule le long du parc et vient marquer sa limite. L’accès au bâtiment par véhicule est restreint et s’effectue le long de la bordure nord de la parcelle, en lieu et place du bâtiment démoli.
À l’étage du rez-de-chaussée, un grand couvert accueille les bénéficiaires et abrite l’ensemble des espaces collectifs de l’établissement. Les séjours publics, la cafétéria et l’entrée principale sont disposés autour du parc et placés en connexion directe avec l’extérieur. Les autres éléments de programme plus privatifs (bureaux, locaux de soin, etc.) sont tournés vers la vue et interrompus par de grandes percées sur le paysage.
Les étages inférieurs, adossés à la colline, contiennent l’ensemble des chambres des missions d’engagement et de maintien, bénéficiant chacune d’une ouverture maximum sur le paysage.
Le rez-de-chaussée s’efforce d’offrir une transparence maximum entre l’intérieur et l’extérieur par l’utilisation de grands vitrages et d’un sol minéral continu.
L’expression horizontale du socle est renforcée par des éléments de parement en béton préfabriqué contre les têtes de dalle qui se retournent le long des façades sud et est.
