L’immeuble se présente sous la forme d’une villa locative bourgeoise de 1910 comprenant quatre appartements de cinq pièces, soit un par niveau, dont un en toiture mansardée . Les combles, non isolés étaient partagés en 4 chambre de bonnes désaffectées et réutilisées en galetas. Les étages sont accessibles par une cage d’escalier généreuse et lumineuse jusqu’au troisième étage puis avant transformation par un petit escalier de meunier jusqu’au comble. Ce dernier parcours était inconfortable vu la pente très raide de l’escalier.
Au-delà d’une restauration générale de l’immeuble, au vu de l’état dégradé du bâtiment, il s’agissait de créer, à la demande du propriétaire, un appartement dans les combles sous forme d’un studio avec terrasse et vue sur le lac et les alpes.
Le projet de rénovation consistait dans la réfection de la couverture et de la ferblanterie ainsi que l’isolation de la toiture afin de créer un logement d’une pièce dans l’espace pyramidal de la charpente mise à jour, avec une cuisinette et des sanitaires dans les lucarnes est et ouest. Au sud, l’ouverture du toit a permis la réalisation d’une généreuse terrasse en baignoire protégée par le fronton existant.
Le remplacement de l’escalier existant a fait l’objet d’une étude particulière afin d’assurer un accès plus confortable au comble tout en garantissant sa résistance au feu en cas d’incendie. Il se présente sous la forme de deux volées et d’un palier tournant dont le système porteur est composé de limons suspendus à des perches en bois vissées entre moises, elles-mêmes fixées au solivage du plancher.
Les façades crépies ont nécessité un sérieux travail de réfection alors que fenêtres, portes-fenêtres, volets et ferronneries ont été poncés et repeints avec un choix de couleurs appropriés au style de l’immeuble.
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