Située dans le périmètre historique de Romainmôtier, elle fait partie intégrante de ce haut-lieu du patrimoine national, tant au point de vue archéologique qu’architectural.
La réhabilitation de cet ouvrage a nécessité l’intervention de nombreux spécialistes en restauration et histoire des bâtiments et les travaux ont fait l’objet d’un suivi constant par les experts des Monuments historiques de l’Etat de Vaud et de la Confédération.
L’édifice comporte deux corps de bâtiment. A l’ouest, la partie la plus ancienne, construite en plusieurs étapes dès le XIVe siècle, possède deux grandes salles dont les peintures murales remises à jour ont nécessité un délicat travail de restauration. A l’est, l’annexe, de construction plus modeste et plus récente, a été totalement restructurée.
Fortement compartimenté au XIXe siècle, pour en faire une maison d’habitation, l’édifice a nécessité une remise en forme originelle par le démontage des éléments sans valeur ou détériorés tout en conservant avec le plus grand soin les éléments d’intérêt historique. Parfois lacunaires, ils ont été complétés ou recréés, tout en respectant leurs proportions et leurs attributs stylistiques, par des éléments constructifs en métal brossé afin d’éviter toute confusion sur la nature de la restauration.
Ces travaux ont également mis à jour les qualités spatiales et relationnelles de l’ancien édifice dont le parti était de les remettre en valeur, tout en créant une nouvelle circulation verticale d’accès aux combles.
La Maison de l’Arc, en tant que centre culturel, accueille aujourd’hui dans sa partie principale les activités liées aux travaux de recherches et de créations artistiques et offre dans l’annexe des possibilités de séjour aux résidents ou hôtes éventuels.
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